Je suis toujours fasciné par cette force verticale mouvante qui nous porte ; surtout à l’atterrissage ; régler sa descente (vitesse/altitude) pour arriver pile poil et poser en douceur ; je pense à St Ex ; je suis sûr qu’il prenait son pied à chaque fois ! on tire sur le manche en réduisant les gaz, la bête se cabre , s’appuie sur l’air et ralentit ….si on tire trop, on décroche, c’est la chute libre, difficile à récupérer si l’on est près du sol ; si on ne tire pas assez, on arrive avec trop de vitesse et le contact avec la piste sera brutal ; le doigté du pilote ; il faut sentir et comprendre la bête pour l’apprivoiser, car elle n’obéit pas à la logique ordinaire (mais à celle de la mécanique des fluides) et puis à l’approche, on voit la carte Michelin qui défile sous l’avion , puis le château d’eau, la caserne des pompiers, les tours de la ville qui s’approchent….; je prends des points de repère : ...on dirait un immense magasin de jouets…même le train électrique ressemble à un vrai !
lundi 21 décembre 2009
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