Curieuses Danses macabresLa Danse macabre de La Ferté Loupière
LA DANSE MACABRE: Aître St-Maclou - Ecole des beaux Arts : Rouen
LA DANSE MACABRE: Aître St-Maclou - Ecole des beaux Arts : Rouen
Après l'épanouissement du XIIIe s., le XIVe amorce une série de crises (guerre de Cent Ans, peste noire). Les intellectuels et artistes représentent la mort.
G. Peignot nous donne sa définition :
"Les danses des morts sont des peintures qui existaient jadis, soit dans les cloîtres, soit sur des murs de cimetières, soit dans l'intérieur des églises ou dans d'autres lieux apparents et qui représentaient la Mort sous la forme d'un squelette appelant à elle, d'un air malin, des personnages de tout état, de tout sexe et de tout âge". On a donné à ces figurations le nom de "Danses Macabres" car les squelettes sont presque toujours dans des attitudes plaisantes; ils gesticulent, gambadent, ils dansent.
Il semble que des danses, exécutées par des vivants, ont réellement existé, dans les rues, sur les places ou sur des scènes : des farces macabres où l'Eglise aurait voulu rappeler aux chrétiens la fragilité de la vie.
Rappellons que macabre vient de Macchabée, surnom donné à Judas et à ses frères martyrisés au IIème siècle avant JC par Antiochus Epiphane. Au XVème siècle, on jouait dans les églises le récit de la passion et de la nativité et l'on mimait ce jeu de la mort que tout agrippe; ainsi mention en est faite dans les tracés du chapitre provincial des frères mineurs, à Besançon en 1453 en l'église paroissiale de Saint Jehan.
G. Peignot nous donne sa définition :
"Les danses des morts sont des peintures qui existaient jadis, soit dans les cloîtres, soit sur des murs de cimetières, soit dans l'intérieur des églises ou dans d'autres lieux apparents et qui représentaient la Mort sous la forme d'un squelette appelant à elle, d'un air malin, des personnages de tout état, de tout sexe et de tout âge". On a donné à ces figurations le nom de "Danses Macabres" car les squelettes sont presque toujours dans des attitudes plaisantes; ils gesticulent, gambadent, ils dansent.
Il semble que des danses, exécutées par des vivants, ont réellement existé, dans les rues, sur les places ou sur des scènes : des farces macabres où l'Eglise aurait voulu rappeler aux chrétiens la fragilité de la vie.
Rappellons que macabre vient de Macchabée, surnom donné à Judas et à ses frères martyrisés au IIème siècle avant JC par Antiochus Epiphane. Au XVème siècle, on jouait dans les églises le récit de la passion et de la nativité et l'on mimait ce jeu de la mort que tout agrippe; ainsi mention en est faite dans les tracés du chapitre provincial des frères mineurs, à Besançon en 1453 en l'église paroissiale de Saint Jehan.
Comme tous les jeux issus du drame liturgique, la danse macabre sortit de l'église pour être jouée en plein air ou en privé (Bruges 1449 en l'Hotel du Duc de Bourgogne)
Sculptées, peintes, gravées, sur les murs des églises, les cloches, les chapiteaux, les bois de lits, dans toute l'Europe, les danses macabres jouiront d'un véritable succès en tous lieux et sous toutes formes.
Celle de La Ferté Loupière raconte une histoire avec 42 personnages: entre autres, le Narrateur, les Musiciens, le Pape, l'Empereur, le Cardinal, le Roi, le Légat, le Duc, le Patriarche, l'Archevèque, le Connestable, l'Amoureux, l'Avocat, le Ménestrel, le Curé, le Laboureur, le Cordelier, l'Enfant, le Clerc et enfin l'Ermite, qui clos la danse, content des grâces qu'il a reçues de Dieu, ne requérant de lui que d'effacer tous ses péchés.
Tout cela se passait il y a 500 ans.....
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