Les imagiers du moyen âge ont ils peint ces 22 lames à l'image du monde pour nous représenter l'univers? Sommes nous en présence d'un traité de philosophie en images? S'agit il d'un langage codé ou d'un parler en images qui dans le contexte médiéval exprimerait beaucoup plus que les mots ? Nous avons certainement perdu l'habitude de nous exprimer pour la plupart d'entre nous avec autre chose que des mots.
lundi 30 novembre 2009
Les Clefs du Tarot
Les imagiers du moyen âge ont ils peint ces 22 lames à l'image du monde pour nous représenter l'univers? Sommes nous en présence d'un traité de philosophie en images? S'agit il d'un langage codé ou d'un parler en images qui dans le contexte médiéval exprimerait beaucoup plus que les mots ? Nous avons certainement perdu l'habitude de nous exprimer pour la plupart d'entre nous avec autre chose que des mots.
dimanche 29 novembre 2009
TAROT et TAROTS
samedi 28 novembre 2009
Les jeux initiatiques
A Suivre....
vendredi 27 novembre 2009
Rêves
Rêves et croquis de Léonard de Vinci
Jour après jour, des chapelets d’êtres humains se pressent dans les aérogares du monde entier. Voler, le plus vieux rêve de l’humanité, est devenu un quotidien d’une affligeante banalité.
« Imaginer, c’est hausser le réel d’un ton » écrivait Gaston Bachelard . Imaginaire, imagination, que les hommes n’ont-il rêvé, imaginé, cru, avant que leurs yeux cessent de se tourner vers l’azur quand passe un avion ?
Nous sommes accoutumés à ce que les ouvrages d’histoire nous déroulent méthodiquement cette dernière comme un fil. Les machines volantes que nous connaissons aujourd’hui n’ont pourtant pas été “découvertes”, comme Christophe Colomb a “découvert” l’Amérique ; elles ne naquirent pas non plus spontanément d’une planche à dessin : toutes furent d’abord rêvées. Ainsi, ce qui est désormais du domaine des technologies les plus avancées puise sa source dans des songes plus ou moins éveillés.
Rêver le vol serait-il le propre de l’homme ? Depuis la nuit des temps, ce désir onirique de s’affranchir de la pesanteur hante les esprits : nulle mythologie, nulle religion, nulle civilisation qui n’y fasse peu ou prou allusion. Ainsi donc, rompant avec une histoire linéaire qui commencerait avec les frères Montgolfier et s’achèverait avec le dernier bijou des avionneurs, Bernard Marck a puisé au plus profond des mythes, légendes, contes, croyances, tentatives, visions d’artistes... Cette quête a un résultat inattendu autant que foisonnant, mais ce livre n’est pas pour autant un “précis de mythologie aérienne”, les tentatives bien réelles étant évoquées. Ces essais, à l’issue parfois funeste, qui nous paraissent aujourd’hui parfois farfelus voire cocasses, recélaient de puissants espoirs au regard des connaissances de l’époque (bien malin qui, il y a un siècle et demi, aurait su si l’aéroplane à naître aurait des ailes battantes, fixes, tournantes, rotatives...) Sont également présentes quelques “aventures fondatrices”, comme celles de l’Aéropostale et la conquête spatiale.
L’approche de l’auteur est inattendue mais néanmoins rigoureuse dans sa démarche historique : nous ne sommes pas dans le registre de la divagation onirique, mais bien dans celui d’une étude de la manière dont les hommes ont, au fil des siècles, rêvé, abordé et élaboré l’art du vol humain, ce depuis les mythes les plus anciens jusqu’au vol spatial. Le rêve de vol pourrait n’être que passionnant ; il est de surcroît remarquablement illustré de documents souvent rares et inédits, provenant des quatre coins du monde.
D’une grande richesse, Le rêve de vol est le fruit d’une approche singulière et séduisante de l’histoire du vol humain, où l’éditeur a rejoint l’auteur dans son enthousiasme, mettant tout en œuvre pour que cet excellent ouvrage soit également un “beau livre” : la connaissance, la poésie et le plaisir peuvent donc faire bon ménage.
jeudi 26 novembre 2009
Jeux de Mots
A tort ou à raison :
C’est difficile de juger.
Moi, j’ai longtemps donné raison à tout le monde.
Jusqu’au jour où je me suis aperçu que la plupart des gens à qui je donnais raison avaient tort !
Donc j’avais raison !
Par conséquent, j’avais tort !
Tort de donner raison à des gens qui avaient le tort de croire qu’ils avaient raison.
C’est-à-dire que moi qui n’avais pas tort, je n’avais aucune raison de
ne pas donner tort à des gens qui prétendaient avoir raison, alors qu’ils avaient tort.
J’ai raison, non ?
Puisqu’ils avaient tort !
Et sans raison, encore !
Là, j’insiste, parce que... moi aussi, il arrive que j’aie tort.
Mais quand j’ai tort, j’ai mes raisons, que je ne donne pas.
Ce serait reconnaître mes torts ! ! !
J’ai raison, non?
Remarquez... il m’arrive aussi de donner raison à des gens qui ont raison aussi.
Mais, là encore, c’est un tort.
C’est comme si je donnais tort à des gens qui ont tort.
Il n’y a pas de raison !
En résumé, je crois qu’on a toujours tort d’essayer d’avoir raison devant des gens
qui ont toutes les bonnes raisons de croire qu’ils n’ont pas tort ! »
Raymond Devos
http://www.youtube.com/watch?v=ry7gno1Yvz0
http://www.youtube.com/watch?v=uUhOFLp82g4
mercredi 25 novembre 2009
La Liberté Intérieure
D’aucuns pensent plutôt que c’est un état d’être, que l’on naît joyeux, positif, optimiste et convaincant, ou au contraire triste, grognon et malheureux, que la liberté intérieure se vit et ne s’explique pas…
Cette liberté intérieure, qui est le propre de l’homme heureux, est un état que d’aucuns possèdent à la naissance et préservent, ou mieux, développent, et d’autres ignorent, ou perdent, en se laissant polluer par le éducations parentales, sociales, scolaires, philosophiques, religieuses ou morales.
Cette liberté intérieure serait elle la capacité d’être soi-même ? Et cette liberté d’être nous, manque souvent, surtout dans nos relations avec les autres.
Cette liberté correspond elle à l’idée qu’on se fait d’être bien dans sa peau, être à l’aise avec soi-même, qu’on soit seul ou pas, est ce celle qui permet d’oser être soi-même, tout le temps, avec les personnes qui ont de l’importance à nos yeux ?
Chacun aspire t’il à cette liberté intérieure ?
Quel chemin suivre pour conquérir notre liberté intérieure ?
Réponse possible : bien se connaître : Connais toi toi-même, et tu connaîtras l’univers et les dieux…Mais, bien se connaître, c’est surtout, s’accepter ; et s’accepter, c’est accepter ses émotions et ses besoins : le chemin pour gagner la capacité d'être libre passe par cette façon d'assumer ses sentiments et ses besoins. Nous avons plusieurs objections à accorder une telle place à nos émotions inconfortables et à nos besoins compromettants. Nous sommes plutôt tentés de croire que c'est en étant acceptés et aimés comme nous sommes, ou comme nous tentons de nous montrer qu'on bâtit la sécurité nécessaire pour nous sentir libre d'être nous-même. C'est avec cette conviction d'ailleurs qu'on s'acharne parfois à rechercher l'amour, l'acceptation, l'approbation, ou à se façonner une apparence destinée aux autres.
Cependant, même celui qui y parvient, ne réussit pas à s'accepter mieux ou à se sentir plus libre d'être lui-même. Tout l'amour du monde et toute l'acceptation des êtres chers ou estimés ne parviennent pas à nous transformer en personnes libres d'être elles-mêmes.
Contrairement à ce qui paraît logique à première vue, ce n'est pas le fait de recevoir ou de donner à l’extérieur l’image de soi que l’on souhaite, qui augmente notre solidité et notre liberté d'être, mais bien le fait d'oser être ce que nous sommes réellement. (Où l’on voit que nos hommes politiques sont enchaînés)En consentant à vivre mes émotions, à éprouver les besoins qu'elles sous-tendent et en étant expressif de ceux-ci, j’obtiens deux résultats importants. Non seulement je m’assume comme personne, mais en plus j'augmente mon estime de moi. C'est par ce chemin aussi que celui qui veut s'aimer davantage y parviendra car "l'amour de soi" est en fait une "considération de soi" qu'on gagne à force d'agir d'une façon estimable à nos propres yeux.
Savoir qui je suis, comment je suis, ce que je veux et ne pas tricher……est ce possible ? Je veux dire : est ce possible dans le monde des affaires, de la politique, des arts, dans mes relations avec l’autre, chaque jour, à chaque instant …. ? .…
Pour contribuer à la conquête de ma liberté, la qualité de mon expression est capitale: il faut que j'extériorise ce qui est réellement important et que j'ose m'impliquer en le faisant. Une telle expression génère en effet des émotions; je dois être "en contact" avec moi et me laisser vivre les émotions qu'elle déclenche. Et comme pour m'assumer il est nécessaire d'être moi devant les autres, il est indispensable aussi que je demeure sensible aux émotions et réactions des personnes face auxquelles je m'expose.
Il faut d'abord être ce que l'on est si on veut changer. Pour devenir intérieurement libre, il est nécessaire d'être en contact avec soi et de se donner la liberté d'être soi. Cela signifie d'abord de s'autoriser à être atteint par les choses et les personnes comme on l'est, donc d'avoir les émotions et les besoins que l'on a réellement. Cela signifie ensuite de se vivre ouvertement tel que l'on est, car la liberté d'être est illusoire si elle s'applique seulement en catimini. En d'autres termes je pourrais dire, "j'existe, donc j'ai le droit d'exister", "je ressens, donc j'ai le droit de ressentir", "j'ai tel besoin, donc j'ai le droit de l'avoir" car en fait, je suis le seul qui puisse m'octroyer ces droits et décider d'exister.
La liberté induit des choix. Qu'est-ce que le bon choix ? C'est une volonté d'action. Le bon choix est celui qui va vous aider à dépasser vos limites et qui va permettre à votre âme de s'exprimer pleinement.
En assumant nos choix, nous commençons à devenir les acteurs de nos vies. Posons nous donc la question : sommes nous libres ? Si, oui, de quoi et pour quoi ?
Concernant les grands thèmes du quotidien: l’amour, le travail, le bonheur, le temps..., sommes nous libres ? Ainsi pourrons-nous découvrir notre Maître intérieur qui, mieux que quiconque, saura nous guider vers l’accomplissement de notre liberté.
mardi 24 novembre 2009
lundi 23 novembre 2009
dimanche 22 novembre 2009
Transmettre
samedi 21 novembre 2009
Emotions
L'essentiel est invisible pour les yeux, on ne voit bien qu'avec le coeur......(St Ex)
vendredi 20 novembre 2009
Sept peintres Sept regards sur un Mythe
Perséphone et Demeter
Demeter
jeudi 19 novembre 2009
Championnat du monde Echecs jeunes
mercredi 18 novembre 2009
Architecture et Nombre d'Or
mardi 17 novembre 2009
La Tour de Babel
La tour de Babel, dont la première mention fut faite par les Sumériens était, selon la Genèse, une tour que souhaitaient construire les hommes pour atteindre le ciel. Descendants de Noé, ils représentaient donc l'humanité entière et étaient censés tous parler la même et unique langue sur Terre, une et une seule langue adamique. Pour contrecarrer leur projet qu'il jugeait plein d'orgueil, Dieu multiplia les langues afin que les hommes ne se comprennent plus. Ainsi la construction ne put plus avancer, elle s'arrêta, et les hommes se dispersèrent sur la terre. Cette histoire est utilisée pour illustrer un propos, comme les dangers de vouloir se placer à l'égal de Dieu, de le défier par notre recherche de la connaissance, ou encore comme la nécessité qu'a l'humanité de se parler, de se comprendre pour réaliser de grands projets. Ainsi qu'au risque de voir échouer ces projets quand chaque groupe de spécialistes se met à parler le seul jargon de sa discipline.
lundi 16 novembre 2009
dimanche 15 novembre 2009
L'Homme et l'Univers
Oui, Brandon Carter et quelques autres ont formulé le principe anthropique . Il distingue même le principe anthropique dur et le principe anthropique mou. Ce qui est juste dans le principe anthropique mou, c' est que pour penser le cosmos, l'univers physique, il faut concevoir qu'il y avait dès le début la possibilité, aussi minime soit-elle, de la vie, de l'intelligence et de la conscience humaines. Je crois que c'est indubitable, mais c'est un raisonnement en boucle qui se ferme tout seul. À partir de là, on peut aller plus loin. On sait aujourd'hui que notre univers n'existerait pas si les grandes lois qui le régissent, disons les principes d'interaction - les interactions nucléaires fortes, les interactions nucléaires faibles, les forces électromagnétiques et les forces gravitationnelles -n'étaient pas réglées comme elles le sont. C'est quand même étonnant que tout cela fonctionne ainsi et qu'il y ait finalement un univers cohérent. Il y a évidemment beaucoup de désordre, mais qui contribue autant à l'organisation qu'à la désorganisation de notre univers. A cela on peut répondre -ce que font certains astrophysiciens - oui, mais il y a surtout d'innombrables univers qui n'ont pas pu aboutir, carde ce vide d'où nous sommes issus sortent des bulles qui n'aboutissent pas. Parmi elles cependant il y en a une qui à pu donner notre univers. Il est évident aussi que notre univers a quelque chose d'extraordinaire pour pouvoir présenter cette organisation en particules, noyaux, atomes, molécules, astres, c'est quelque chose de fabuleux.
Autrement dit, ce qui nous semblait normal auparavant - un univers construit par un Dieu-architecte - nous paraît aujourd'hui absolument incroyable Compte tenu de nos connaissances actuelles toutefois, on ne peut réhabiliter l'idée d'un Dieu planificateur. Il y a tout au plus un Dieu, ou un enfant disait Héraclite, qui joue aux dés. Il y a eu beaucoup de bifurcations dans cette histoire d'un Dieu qui joue aux dés. Et comme dans tous les jeux, il y a des règles et des aléas. Peut-être finalement que ce sont deux dieux qui jouent l'un contre l'autre aux échecs. On peut tout supposer. C'est cela à mon avis, le grand mystère de l'univers et de la réalité, qui est inconcevable. Je crois que tout cela démontre les limites extraordinaires de la rationalité humaine pour concevoir un réel qui la dépasse. Seulement cette rationalité humaine a la capacité de savoir que la réalité la dépasse. C'est quand même une vertu de l'esprit humain.
La mystique est peut-être une expérience de cet ordre - là?
La mystique est une expérience à la fois de perte et d'accomplissement de soi. Au fond, il y a deux états mystiques celui qui naît du vide, de la pacification, une sorte de mystique zen où l'on se perd et où l'on oublie son moi dans une sorte de plongée cosmique ; l'autre état mystique est, au contraire, celui de la surexcitation, de l'intensité, de la fusion presque érotique comme chez Thérèse d'Avila. Ces deux états mystiques sont très importants. L'extase par exemple est une chose fondamentale pour l'être humain et on peut y arriver par l'érotisme, la mystique, la transe musicale, etc.
Certains mystiques disent qu'ils éprouvent une sur-vie, une vie supérieure. C'est pour eux un état d'accès à une vie différente, une autre vie.
Oui, on peut penser cela, mais est-ce que le mot vie a alors le même sens ? Je ne sais pas. C'est un état limite de notre être auquel nous aspirons, mais je ne pense pas que, par-là même, cela nous révèle quelque chose.
Dans la première édition de L'Homme et la mort , l'amortalité est envisagée comme quelque chose de possible. Deux biologistes, Frédéric Revah et André Klarsfeld , reprennent aujourd'hui cette question.
Oui, d'ailleurs j'ai rencontré un collègue de Klarsfeld, Amelsen, qui m'a dit qu'effectivement j'avais bien vu à l'époque dans ma première version que j'ai ensuite contestée ...
Comment un esprit fini, limité comme le nôtre, peut-il avoir une conception de l'infini? Question déjà posée par Descartes ou Emmanuel Lévinas. Peut-on dire que c 'est simplement l'angoisse de la mort qui donne l'idée d'une transcendance, d'un au-delà ou d'une survie ? Et si c'était une réminiscence au sens où l'entend Platon ? Peut-on simplement dire, en risquant le réductionnisme psychologique, que l'idée d'une amortalité, d'une immortalité ou d'une survie n 'est qu 'une projection de l'angoisse?
Je crois que cette métaphysique d'une vie au-delà de nos vies ne vient pas seulement de la mort, elle vient aussi du mystère de l'existence. Méditer sur l'existence donne, par opposition à l'idée de finitude, la presque idée de l'infini. Mais nous supportons mal cette idée de finitude. C'est elle pourtant qu'il faudrait finalement supporter.
Edgar Morin, Sociologue - Directeur de Recherche au CNRS.
samedi 14 novembre 2009
Les Clowns d'hier
vendredi 13 novembre 2009
Labyrinthe
"Vers - 350 av JC, en Grèce, la nouvelle Académie commente et diffuse au pied de l'Acropole l'enseignement de Platon. Le labyrinthe se révèle bientôt le symbole parfait du chemin
vers l'illumination. Aussi le quadrilatère se mue-t-il en cercle sur les plus beaux tétradrachmes. Et ce dualisme philosophique, rond ou carré, lumière contre ténèbres, va traverser les âges pour venir s'inscrire jusque dans les pierres de nos cathédrales. " Paul de Saint Hilaire
jeudi 12 novembre 2009
mercredi 11 novembre 2009
Les Maladies de l'Âme
Comment conserver la santé? En gardant la proportion entre l'âme et le corps. Quand l'âme est plus forte que le corps, elle le secoue et le remplit de maladies; si c'est le corps qui est le plus fort, il engendre dans l'âme l'ignorance. Il faut donc exercer à la fois l'âme et le corps, l'une par la musique et la philosophie, l'autre par la gymnastique.........
(Platon, Le Timée)
Un lien pour secouer l'âme: (nota: le choper avec la souris et bien secouer!)
georgerag.swf (on ne rit pas car la tête du pantin change en fonction des commentaires)
mardi 10 novembre 2009
Les Douze Tribus
En 1958, Myriam Freund, présidente de Hadassah et l'architecte Joseph Neufeld proposent à Marc Chagall de réaliser des vitraux sur le thème des douze tribus d'Israël pour la synagogue de l'hôpital Hadassah à Jérusalem...
La commande pour Hadassah représente pour Chagall un nouveau défi. Comment traiter le thème des douze tribus dans les douze fenêtres de la synagogue, de dimensions considérables et disposées en couronne ?
La clé symbolique : les douze tribus d'Israël
Pour illustrer le thème des douze tribus d'Israël, l'artiste s'inspire des prophéties de Jacob à ses fils et des bénédictions de Moïse. Dans ces passages, Jacob et Moïse, sur le point de mourir, convoquent les enfants d'Israël pour leur annoncer leur avenir, et à travers eux celui de la nation tout entière. Les douze fils de Jacob - Ruben, Siméon, Lévi, Juda, Issachar, Zabulon, Dan, Gad, Asher, Nephtali, Joseph et Benjamin deviennent ainsi les représentants éponymes des douze tribus et le légendaire point de départ d'un processus historique qui devait aboutir, un jour, à la création de l'État d'Israël.
L'artiste n'a pas cherché à illustrer les passages bibliques de manière littérale. Il invente une cosmogonie où les astres, les éléments, et les animaux surtout, dessinent une ronde des tribus et figurent le cycle des générations humaines, reflétant le caractère historique et transcendantal du récit biblique, en parfaite adéquation avec l'architecture en couronne des douze vitraux de la synagogue de Hadassah.
Bleus, rouges, jaunes, verts : une alchimie chromatique
Sur les murs de la synagogue de Hadassah, les vitraux de quatre tonalités dominantes (bleu, rouge, jaune, vert) se répartissent par rangées de trois, à l'image des rangs de pierreries qui forment dans la Bible le pectoral d'Aaron :
• Mur Nord : Reouven (bleu clair) – Chimon’ (bleu sombre) - Lévi (jaune clair)
• Mur Ouest : Yehouda (rouge grenat) - Zévouloun (rouge vermillon) – lssa’har (vert clair)
• Mur Est : Dan (bleu) - Gad (vert foncé) - Asher (vert clair)
• Mur Sud : Naphtali (jaune citron) - Yossef (jaune d'or) - Binyamin (bleu)
Pour réaliser son alchimie chromatique et faire chanter la lumière, Chagall n'a pas cherché à recourir aux innovations techniques simplificatrices comme la dalle de verre. Il s'en est tenu aux traditions éprouvées, et c'est dans un dialogue constant avec les maîtres-verriers qu'il développe sa propre vision de la lumière. A découvrir absolument !
Les Vitraux de Chagall se trouvent dans la Synagogue de l’hôpital Universitaire Hadassah à Ein Kerem.
lundi 9 novembre 2009
dimanche 8 novembre 2009
La Divine Proportion
Quatre doigts font une paume, et quatre paumes font un pied, six paumes font une coudée : quatre coudées font la hauteur d’un homme. Et quatre coudées font un double pas, et vingt quatre paumes font un homme .....
http://fr.wikipedia.org/wiki/Nombre_d%27or
samedi 7 novembre 2009
Les Douze Tribus
vendredi 6 novembre 2009
Les douze Tribus
jeudi 5 novembre 2009
Les routes droites
La chaussée Brunehaut, qui passe sur le territoire des communes d'Estrée cauchy, Gauchin, Rebreuve, Ranchicourt, Houdain, Divion, Camblain-Chatelain, et qui, de nos jours se confond en grande partie avec une route nationale, n'est pas contrairement à l'opinion répandue par quelques historiens et passée dans la tradition populaire, une route due à Brunehaut, reine des Francs et femme de Sigebert, mais bien une route romaine dont l'existence certaine est attestée par plusieurs documents écrits du temps. La chaussée Brunehaut eut donc une importance capitale sous la domination romaine. Elle leur permit de contrôler militairement une région hostile, couverte encore de bois et de marais et où la résistance demeura vive longtemps.Elle servit ausi au moins à une partie des légions allant s'embarquer pour l'angleterre.