Page de couverture d'un calendrier orthodoxe
Synthèse élaborée à partir des connaissances scientifiques, des croyances religieuses et de la volonté politique, le calendrier révèle la façon dont pouvoir, religion et science s'articulent dans une société .
Les Égyptiens ont été le premier peuple méditerranéen à créer un calendrier solaire: une fois par an, l'étoile Sirius se levait à l'aplomb du soleil levant et cela précédait de peu la crue du Nil, ceci pour 3 années successives, et un jour plus tard, l'année suivante. Les Égyptiens divisèrent l'année en 12 mois de 30 jours auxquels ils ajoutèrent 5 jours, dits épagomènes.Le calendrier égyptien suit les crues du Nil. Découpé en trois saisons , le calendrier nilotique commence par la saison Akhet , la saison de l'inondation des terres, suivi par la saison Peret où les plantes germent et poussent, et se termine par la saison Chemou , la chaleur ou la récolte. Chaque saison est découpée en quatre mois : Pour la saison de l’inondation : Thot, Paophi, Athir, Khoiak. , pour la saison de la germination : Tybi, Méchir, Phaménoth, Pharmouthi et pour la saison de la récolte : Pachons, Payri, Epiphi, Mésori. Calendrier égyptien
l'unité de base du calendrier gaulois est le " nycthémère ", c’est à dire une nuit suivie d’une journée. Cette unité se disait " latis " (au pluriel " lates "). Le changement de date avait lieu au coucher du soleil, et non à minuit comme dans le calendrier grégorien. Les lates ne portaient pas de nom propre mais il est quasi-certain qu'ils étaient nommés par adjectifs numériques ordinaux : Cintuxos, Alios, Tritios, Petuarios, Pempatos, Suextos, Sextamos, Oxtumetos, Noumetos, Decametos, Oinodecametos, Uodecametos, Tridecametos, Petrudecametos et Pempedecametos. Les lates sont regroupés en demi-mois de 15 ou 14 lates. Une moitié à la lune décroissante (de la pleine lune à la nouvelle lune) et une moitié à la lune montante. Les années lunaires (Blidnes ou Diuoblidnes) comptent 12 ou 13 lunaisons. L'année commence le jour de la pleine lune qui suit l'équinoxe de printemps. Le changement d'année se fait le I SAMONI ou le I MIDX. L'année est divisée en deux périodes : la moitié sombre, dite GIIERMOROTLIO (cycle des pousses) et la moitié claire dite SEMOROTLIO (cycle des semences). Elle est également divisée en quatre saisons .
Selon la légende chinoise, il est dit qu'un jour, Bouddha invita les animaux à une fête en l'honneur de la nouvelle année. Douze animaux répondirent à son invitation. C'est à partir de cette légende que commence le premier système calendérique chinois en 2637 avant notre ère, créé par l'Empereur Jaune. Ainsi, selon la tradition, celle du rat suivant l'ordre d'arrivée des animaux, en l'an -2697 ou l'an -2698, en accord soit avec l'année de naissance soit avec l'année de conception de l'empereur. Hormis la nomination des années avec le nom des animaux de la légende, on utilise également 10 tiges célestes et 12 branches terrestres pour nommer chaque nouvelle année pendant un cycle de 60 ans (car 60 est le plus petit commun multiple entre 10 et 12). Par conséquent, dans les deux cas, ce calendrier suit un cycle sexagésimal. Le calendrier chinois, connu aussi sous le nom de « calendrier du fermier », est un calendrier soli-lunaire où l'on remarque douze mois lunaires, numéroté par les chiffre un à douze. Ce n'est qu'en l'an 841 avant J.C qu'on arrive à préciser que le premier mois commence au solstice d'hiver, soit vers le 21 décembre du calendrier grégorien.
Cependant, le calendrier n'arrive pas encore à placer précisément les mois intercalaires. A cette époque, on exprimait la date en année en mentionnant l'ère du règne de l'empereur qui gouverne. Puis, sous le royaume de Quin, c'est le onzième mois du calendrier qui fut fixé au solstice d'hiver, et cela fut maintenu jusqu'à nos jours. Tout cela aboutit, sous la dynastie des Han (206 av. JC à 220 de notre ère), à la création d'un calendrier presque conforme aux calendriers actuels : le calendrier Taichu ou calendrier du « grand commencement », instauré en Chine en l'an -104.
Par la suite, avec l'évolution des techniques permettant de déterminer exactement la position du soleil et les règles sur le placement des mois intercalaires commencèrent à se présenter en 1645. Avec les douze mois lunaires normaux, tous les deux ou trois ans, un treizième mois doit être considéré, c'est mois intercalaire. Ainsi, on constate l'existence de treize lunes afin de garder une certaine cohérence entre le calendrier, le cycle solaire et le cycle lunaire. Normalement, on ne place jamais un mois supplémentaire après le douzième ou le onzième mois car, suivant la tradition, les mois intercalaires se placent après le troisième, le quatrième, le cinquième, le sixième ou le septième mois. Dans ce calendrier, le premier jour de chaque mois commence à partir de 23 heures (et non 24h ou 00h comme dans le calendrier que nous utilisons) et la nouvelle année chinoise se célèbre entre le premier janvier et le vingt février du calendrier grégorien. En 1911, après la disparition de l'empire, les formes de datation impériales mentionnant les ères et les empereurs furent abandonnées et deux autres datations furent mises en place. La première fût le calendrier de l'Empereur Jaune, qui débute en 2697 ou 2698 avant J.C.
l'unité de base du calendrier gaulois est le " nycthémère ", c’est à dire une nuit suivie d’une journée. Cette unité se disait " latis " (au pluriel " lates "). Le changement de date avait lieu au coucher du soleil, et non à minuit comme dans le calendrier grégorien. Les lates ne portaient pas de nom propre mais il est quasi-certain qu'ils étaient nommés par adjectifs numériques ordinaux : Cintuxos, Alios, Tritios, Petuarios, Pempatos, Suextos, Sextamos, Oxtumetos, Noumetos, Decametos, Oinodecametos, Uodecametos, Tridecametos, Petrudecametos et Pempedecametos. Les lates sont regroupés en demi-mois de 15 ou 14 lates. Une moitié à la lune décroissante (de la pleine lune à la nouvelle lune) et une moitié à la lune montante. Les années lunaires (Blidnes ou Diuoblidnes) comptent 12 ou 13 lunaisons. L'année commence le jour de la pleine lune qui suit l'équinoxe de printemps. Le changement d'année se fait le I SAMONI ou le I MIDX. L'année est divisée en deux périodes : la moitié sombre, dite GIIERMOROTLIO (cycle des pousses) et la moitié claire dite SEMOROTLIO (cycle des semences). Elle est également divisée en quatre saisons .
Selon la légende chinoise, il est dit qu'un jour, Bouddha invita les animaux à une fête en l'honneur de la nouvelle année. Douze animaux répondirent à son invitation. C'est à partir de cette légende que commence le premier système calendérique chinois en 2637 avant notre ère, créé par l'Empereur Jaune. Ainsi, selon la tradition, celle du rat suivant l'ordre d'arrivée des animaux, en l'an -2697 ou l'an -2698, en accord soit avec l'année de naissance soit avec l'année de conception de l'empereur. Hormis la nomination des années avec le nom des animaux de la légende, on utilise également 10 tiges célestes et 12 branches terrestres pour nommer chaque nouvelle année pendant un cycle de 60 ans (car 60 est le plus petit commun multiple entre 10 et 12). Par conséquent, dans les deux cas, ce calendrier suit un cycle sexagésimal. Le calendrier chinois, connu aussi sous le nom de « calendrier du fermier », est un calendrier soli-lunaire où l'on remarque douze mois lunaires, numéroté par les chiffre un à douze. Ce n'est qu'en l'an 841 avant J.C qu'on arrive à préciser que le premier mois commence au solstice d'hiver, soit vers le 21 décembre du calendrier grégorien.
Cependant, le calendrier n'arrive pas encore à placer précisément les mois intercalaires. A cette époque, on exprimait la date en année en mentionnant l'ère du règne de l'empereur qui gouverne. Puis, sous le royaume de Quin, c'est le onzième mois du calendrier qui fut fixé au solstice d'hiver, et cela fut maintenu jusqu'à nos jours. Tout cela aboutit, sous la dynastie des Han (206 av. JC à 220 de notre ère), à la création d'un calendrier presque conforme aux calendriers actuels : le calendrier Taichu ou calendrier du « grand commencement », instauré en Chine en l'an -104.
Par la suite, avec l'évolution des techniques permettant de déterminer exactement la position du soleil et les règles sur le placement des mois intercalaires commencèrent à se présenter en 1645. Avec les douze mois lunaires normaux, tous les deux ou trois ans, un treizième mois doit être considéré, c'est mois intercalaire. Ainsi, on constate l'existence de treize lunes afin de garder une certaine cohérence entre le calendrier, le cycle solaire et le cycle lunaire. Normalement, on ne place jamais un mois supplémentaire après le douzième ou le onzième mois car, suivant la tradition, les mois intercalaires se placent après le troisième, le quatrième, le cinquième, le sixième ou le septième mois. Dans ce calendrier, le premier jour de chaque mois commence à partir de 23 heures (et non 24h ou 00h comme dans le calendrier que nous utilisons) et la nouvelle année chinoise se célèbre entre le premier janvier et le vingt février du calendrier grégorien. En 1911, après la disparition de l'empire, les formes de datation impériales mentionnant les ères et les empereurs furent abandonnées et deux autres datations furent mises en place. La première fût le calendrier de l'Empereur Jaune, qui débute en 2697 ou 2698 avant J.C.
Le Calendrier hébreu
En 359 après JC, le patriarche Hillel II entreprit de réformer le calendrier hébreu de façon que les juifs de la diaspora puissent tous célèbre les fêtes au même moment; le calendrier hébraïque prit alors sa forme définitive en intégrant la découverte de Méton.
Le calendrier juif est particulièrement compliqué; il comporte 12 mois lunaires de 29 et 30 jours,Deux d'entre eux ont une durée variable pour s'ajuster au mieux à la lune. Les 3e,6e,8e,11e,14e,17e et 19e années du cycle comptent un 13ème mois de 30 jours. On les appelle années embolismiques. Ainsi l'année juive peut avoir 6 longueurs différentes: 353 jours pour l'année défective, 354 pour l'année régulière, et 355 pour l'année abondante. Les années embolismiques varient de même: 383,384 ou 385 jours. Les années sont comptées à partir de la date présumée de création du monde soit 3761 avant JC.
Cycle de 28 lunes (calendrier lunaire islamique)
La Turquie ottomane a utilisé aussi bien le calendrier lunaire Islamique, que le calendrier solaire connu sous le nom de calendrier Rumî ou de calendrier romain, lequel était basé sur le calendrier Julien présenté à Jules César en 46 av. J.-C. Ce calendrier hérité des Byzantins, fut utilisé par les Ottomans pour la fiscalité, l’imposition des revenus agricoles, ect... L’année selon le Rumî ou le calendrier Julien commençait le 1 mars et les Ottomans ont pris l’année de départ pour être celui de l’Hégire. Pour compenser le gain de 11 jours faits par le calendrier Julien solaire sur le calendrier Islamique, une année bissextile a été déduite du calendrier Rumî tous les 33 ans.
En 359 après JC, le patriarche Hillel II entreprit de réformer le calendrier hébreu de façon que les juifs de la diaspora puissent tous célèbre les fêtes au même moment; le calendrier hébraïque prit alors sa forme définitive en intégrant la découverte de Méton.
Le calendrier juif est particulièrement compliqué; il comporte 12 mois lunaires de 29 et 30 jours,Deux d'entre eux ont une durée variable pour s'ajuster au mieux à la lune. Les 3e,6e,8e,11e,14e,17e et 19e années du cycle comptent un 13ème mois de 30 jours. On les appelle années embolismiques. Ainsi l'année juive peut avoir 6 longueurs différentes: 353 jours pour l'année défective, 354 pour l'année régulière, et 355 pour l'année abondante. Les années embolismiques varient de même: 383,384 ou 385 jours. Les années sont comptées à partir de la date présumée de création du monde soit 3761 avant JC.
La Turquie ottomane a utilisé aussi bien le calendrier lunaire Islamique, que le calendrier solaire connu sous le nom de calendrier Rumî ou de calendrier romain, lequel était basé sur le calendrier Julien présenté à Jules César en 46 av. J.-C. Ce calendrier hérité des Byzantins, fut utilisé par les Ottomans pour la fiscalité, l’imposition des revenus agricoles, ect... L’année selon le Rumî ou le calendrier Julien commençait le 1 mars et les Ottomans ont pris l’année de départ pour être celui de l’Hégire. Pour compenser le gain de 11 jours faits par le calendrier Julien solaire sur le calendrier Islamique, une année bissextile a été déduite du calendrier Rumî tous les 33 ans.
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