Sainte Roseline
Fille de Giraud II, seigneur de Villeneuve et de Sibylle de Sabran, Roseline naît au château des Arcs, en Provence, le 17 janvier 1263, aînée d'une famille de neuf enfants. Sa mère, Alors qu’elle était enceinte, aurait entendu une voix lui prédire : "Tu enfanteras une rose sans épine, une rose dont le parfum embaumera toute la contrée". Dès lors, un doux parfum de rose se serait répandu autour d’elle. Dès le berceau, Roseline portait les stigmates de la sainteté : son front rayonnait d'une clarté surnaturelle. Lors d'une famine causée par une grande sécheresse, les paysans viennent aux portes du château pour réclamer du pain. Roseline, qui n'était encore qu'une enfant, vide en cachette les réserves des greniers pour venir en aide aux malheureux. Un jour elle est surprise par son père qui lui ordonne de lui montrer ce qu'elle cache dans son tablier. Confuse, Roseline ouvre son tablier d'où s'échappe une brassée de roses.
La tante de Roseline est la prieure d'un monastère de la chartreuse à la Celle-Roubaud. Les fréquentes visites de Roseline à sa tante finissent par faire éclore chez elle une vocation religieuse. Son père, qui souhaitait pour elle un riche mariage, commence par s'opposer à ce projet mais finit par accepter, et en 1278, Roseline intégre la Chartreuse de Saint-André-de-Ramières, au pied du mont Ventoux, en tant que novice. Par la suite, elle termina son noviciat au couvent de Bertaud près de Gap. Alors qu’un soir, elle était chargée de préparer le repas de la communauté, elle se mit en prière et tomba en extase. Elle sentit le Seigneur près d’elle et s’entretint avec lui "dans le doux secret de son cœur". A l'arrivée des religieuses, rien n'était prêt. La prieure était sur le point de gronder Roseline lorsqu'elle vit des anges qui s'éloignaient après avoir dressé la table et disposé la nourriture.
En 1285, Roseline est nommée à la chartreuse de La Celle-Roubaud . En 1300, elle succède à sa tante comme prieure du monastère et le demeurera jusqu'en 1328, époque à laquelle, épuisée par sa tâche, elle demande à redevenir simple religieuse. De nombreux pèlerins affluèrent alors à son chevet et des miracles se produisirent dans sa cellule. Des malades furent délivrés de leurs maux, des paralytiques retrouvèrent la liberté de leurs mouvements, des aveugles recouvrirent à nouveau la vue. Elle meurt le 17 janvier 1329.
Enseveli dans le cimetière du cloître, le corps de Roseline fut exhumé cinq années plus tard, une forte odeur de rose se dégageant de sa tombe. Miraculeusement, il apparut intact, les yeux de la défunte ayant même gardé tout leur éclat. Ceux-ci furent alors placés dans un reliquaire exposé à la vénération des fidèles, tandis que le corps de la sainte reposait dans une châsse en bois.
La relique disparut ensuite pendant 280 années, peut-être mise à l’abri dans un caveau ou un souterrain, pour la préserver durant des "temps troublés". Elle fut longtemps cachée et aurait pu être perdue si un aveugle ne l’avait finalement retrouvée : la sainte lui révéla sa position dans un rêve et lui redonna miraculeusement la vue. En 1614, le corps de sainte Roseline était à nouveau exposé, toujours prodigieusement intact.
En 1660, de passage dans la région et entendant parler de ce miracle, le roi Louis XIV envoya son médecin, Antoine Vallot constater par lui-même le phénomène. Le Dr Vallot fasciné par les yeux de Roseline perça d’une aiguille le globe gauche. Le corps vitré s’échappa et la prunelle se ternit instantanément.
La dépouille de sainte Roseline subit de nombreuses translations au cours des siècles, pour restaurer ou changer la châsse, vérifier l’état de conservation du corps ou prélever des reliques. Aujourd’hui, le reliquaire des yeux et la châsse où repose le corps sont toujours exposés aux fidèles et aux touristes, dans l’ancienne chapelle du monastère de la Celle-Roubaud, devenue Chapelle sainte Roseline.
Rappelons aussi que sainte Roseline est la patronne des alchimistes .
Mentionnons aussi la Rose Line, ligne rose , ou ligne de cuivre marquant le méridien de midi sur le sol de l’église saint Sulpice à Paris ( voir article du Jeudi 10 décembre:"Le calendrier et la mesure du temps ": http://tracesetroutes.blogspot.com/2009/12/le-calendrier-et-la-mesure-du-temps.html)
En 1285, Roseline est nommée à la chartreuse de La Celle-Roubaud . En 1300, elle succède à sa tante comme prieure du monastère et le demeurera jusqu'en 1328, époque à laquelle, épuisée par sa tâche, elle demande à redevenir simple religieuse. De nombreux pèlerins affluèrent alors à son chevet et des miracles se produisirent dans sa cellule. Des malades furent délivrés de leurs maux, des paralytiques retrouvèrent la liberté de leurs mouvements, des aveugles recouvrirent à nouveau la vue. Elle meurt le 17 janvier 1329.
Enseveli dans le cimetière du cloître, le corps de Roseline fut exhumé cinq années plus tard, une forte odeur de rose se dégageant de sa tombe. Miraculeusement, il apparut intact, les yeux de la défunte ayant même gardé tout leur éclat. Ceux-ci furent alors placés dans un reliquaire exposé à la vénération des fidèles, tandis que le corps de la sainte reposait dans une châsse en bois.
La relique disparut ensuite pendant 280 années, peut-être mise à l’abri dans un caveau ou un souterrain, pour la préserver durant des "temps troublés". Elle fut longtemps cachée et aurait pu être perdue si un aveugle ne l’avait finalement retrouvée : la sainte lui révéla sa position dans un rêve et lui redonna miraculeusement la vue. En 1614, le corps de sainte Roseline était à nouveau exposé, toujours prodigieusement intact.
En 1660, de passage dans la région et entendant parler de ce miracle, le roi Louis XIV envoya son médecin, Antoine Vallot constater par lui-même le phénomène. Le Dr Vallot fasciné par les yeux de Roseline perça d’une aiguille le globe gauche. Le corps vitré s’échappa et la prunelle se ternit instantanément.
La dépouille de sainte Roseline subit de nombreuses translations au cours des siècles, pour restaurer ou changer la châsse, vérifier l’état de conservation du corps ou prélever des reliques. Aujourd’hui, le reliquaire des yeux et la châsse où repose le corps sont toujours exposés aux fidèles et aux touristes, dans l’ancienne chapelle du monastère de la Celle-Roubaud, devenue Chapelle sainte Roseline.
Rappelons aussi que sainte Roseline est la patronne des alchimistes .
Mentionnons aussi la Rose Line, ligne rose , ou ligne de cuivre marquant le méridien de midi sur le sol de l’église saint Sulpice à Paris ( voir article du Jeudi 10 décembre:"Le calendrier et la mesure du temps ": http://tracesetroutes.blogspot.com/2009/12/le-calendrier-et-la-mesure-du-temps.html)
En 1968, pour remercier sainte Roseline, Marguerite Maeght décide de faire restaurer entièrement la chapelle laissée à l'abandon y compris le retable du XVe siècle et le choeur du XVIe siècle.
Le bâtiment a été restauré en 1969. Il s'est alors enrichi d'œuvres d'art moderne : une grande mosaïque murale réalisée en 1975 par Marc Chagall représentant Le repas des Anges, l'un des miracles attribués à Sainte Roseline, des vitraux rénovés et un lutrin et un bas-relief de Giacometti : "Le miracle des roses".
Mosaïque de Chagall:"Le repas des Anges"Le bâtiment a été restauré en 1969. Il s'est alors enrichi d'œuvres d'art moderne : une grande mosaïque murale réalisée en 1975 par Marc Chagall représentant Le repas des Anges, l'un des miracles attribués à Sainte Roseline, des vitraux rénovés et un lutrin et un bas-relief de Giacometti : "Le miracle des roses".
Retable de la chapelle Sainte Roseline
Les occurrences du 17 Janvier
- 17 Janvier 356 : Mort de Antoine Le Grand (Saint Antoine l’Ermite)
- 17 Janvier 395 : Mort de l’empereur romain Théodose Premier Le Grand
- 17 Janvier 647 : Mort de Saint Sulpice, Archevêque de Bourges
- 17 Janvier 356 : Mort de Dagobert III
- 17 Janvier 1329 : Mort de Sainte Roseline
- 17 Janvier 1369 : Mort de Pierre Premier, Roi de Chypre
- 17 Janvier 1377 : Retour de la papauté à Rome
- 17 Janvier 1504 : Naissance de Pie V
- 17 Janvier 1579 : Mort de Sainte Germaine de Pibrac
- 17 Janvier 1601 : La France et le duché de Savoie signent le traité de Lyon
- 17 Janvier 1605 : 1ère Publication de Don Quichotte, roman de Cervantes
- 17 Janvier 1793 : Condamnation à Mort de Louis XIV
- 17 Janvier 1871 : Apparition de la vierge à Pontmain
- 17 Janvier 1949 : Découverte du virus de la grippe
- 17 Janvier 1991 : Opération Tempête du désert en Irak
- 17 Janvier 1994 : Terrible tremblement de terre en Californie
- 17 Janvier 1995 : Terrible tremblement de terre au Japon
Quelques remarques sur le nombre 17
- C’est le Numéro atomique du chlore, symbole de la transmutation alchimique
- La 17ème lame du Tarot (l’Etoile) fait référence à la confiance et l’espérance
- Le déluge commença un 17 et l’arche se posa sur le mont Ararat un 17 à l’altitude de 17000 pieds
- Les 10 commandements font l’objet de 17 versets au chap 20 du livre de l’Exode
- Les Tables de la loi furent rompues le 17 du mois de Tamuz
- L’Egyptien Seth enferma Osiris dans un cercueil le 17 du mois de Athyr
- La somme des carrés des 17 premiers nombres premiers donne 666 qui est le nombre de la bête : Le nombre de la Bête ou chiffre de la Bête est contenu dans l'Apocalypse de Jean, au chapitre 13, verset 18. Ce nombre est « six cent soixante-six » ou, en chiffres arabes, « 666 », Cette marque (Ap 13:11-18), relevant de la spéculation littéraire chiffrée, commune chez les auteurs d'apocalypses, doit permettre d'identifier la Bête de l'Apocalypse - sans qu'il soit précisé laquelle - dans une symbolique, déjà présente dans le livre de Daniel, qui représente un pouvoir politique. Ce nombre de la Bête a donné lieu par la suite à beaucoup d'interprétations à travers les siècles..
- 17 ans de mariage font les noces de ROSES
- 17 Janvier 356 : Mort de Antoine Le Grand (Saint Antoine l’Ermite)
- 17 Janvier 395 : Mort de l’empereur romain Théodose Premier Le Grand
- 17 Janvier 647 : Mort de Saint Sulpice, Archevêque de Bourges
- 17 Janvier 356 : Mort de Dagobert III
- 17 Janvier 1329 : Mort de Sainte Roseline
- 17 Janvier 1369 : Mort de Pierre Premier, Roi de Chypre
- 17 Janvier 1377 : Retour de la papauté à Rome
- 17 Janvier 1504 : Naissance de Pie V
- 17 Janvier 1579 : Mort de Sainte Germaine de Pibrac
- 17 Janvier 1601 : La France et le duché de Savoie signent le traité de Lyon
- 17 Janvier 1605 : 1ère Publication de Don Quichotte, roman de Cervantes
- 17 Janvier 1793 : Condamnation à Mort de Louis XIV
- 17 Janvier 1871 : Apparition de la vierge à Pontmain
- 17 Janvier 1949 : Découverte du virus de la grippe
- 17 Janvier 1991 : Opération Tempête du désert en Irak
- 17 Janvier 1994 : Terrible tremblement de terre en Californie
- 17 Janvier 1995 : Terrible tremblement de terre au Japon
Quelques remarques sur le nombre 17
- C’est le Numéro atomique du chlore, symbole de la transmutation alchimique
- La 17ème lame du Tarot (l’Etoile) fait référence à la confiance et l’espérance
- Le déluge commença un 17 et l’arche se posa sur le mont Ararat un 17 à l’altitude de 17000 pieds
- Les 10 commandements font l’objet de 17 versets au chap 20 du livre de l’Exode
- Les Tables de la loi furent rompues le 17 du mois de Tamuz
- L’Egyptien Seth enferma Osiris dans un cercueil le 17 du mois de Athyr
- La somme des carrés des 17 premiers nombres premiers donne 666 qui est le nombre de la bête : Le nombre de la Bête ou chiffre de la Bête est contenu dans l'Apocalypse de Jean, au chapitre 13, verset 18. Ce nombre est « six cent soixante-six » ou, en chiffres arabes, « 666 », Cette marque (Ap 13:11-18), relevant de la spéculation littéraire chiffrée, commune chez les auteurs d'apocalypses, doit permettre d'identifier la Bête de l'Apocalypse - sans qu'il soit précisé laquelle - dans une symbolique, déjà présente dans le livre de Daniel, qui représente un pouvoir politique. Ce nombre de la Bête a donné lieu par la suite à beaucoup d'interprétations à travers les siècles..
- 17 ans de mariage font les noces de ROSES
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