Le triangle équilatéral est une forme particulièrement importante pour les architectes de la Grèce antique en quête d'équilibre harmonieux. C'était aussi le symbole sacré d'Athéna, déesse de la ville d'Athènes, déesse de la sagesse, des mathématiques, des arts et des artisans.
Les triskèles, "spirales" à trois jambes de l'art celte, représentent le pouvoir de trois éléments : la terre, l'eau et le feu. Symboliquement, ils sont similaires aux spirales.
Les motifs celtes abondent en symbolisme spirituel, comme par exemple les noeuds celtiques compliqués.
Gaston Bachelard déclare: « Notre appartenance au monde des images est plus fort, plus constitutif de notre être que notre appartenance au monde des idées ».
Freud découpe en définissant 3 catégories : le réel, le symbolique et l'imaginaire.
Lacan quant à lui, propose une métaphore. Si nous prenons une table, la table imaginaire recoupe les fonctions de cet objet, on mange dessus, elle peut servir à poser un vase, elle marque le repas, elle rappelle la cène etc. Mais la table , c'est aussi le mot table tel qu'il vient se lier dans le discours : à table!, faire table rase - le signifiant table peut aussi s'insérer dans d'autres expressions, comme table des matières.
Faut il distinguer le réel, le symbolisme , et l’imaginaire ? Tout esprit cartésien va solidement s’attacher au réel ; mais cette négation du rêve n’est elle pas réductrice ?
L'imaginaire est il le domaine circonscrit du fantasme, de la rêverie? Ou bien existe t'il une vie psychique en dehors du fantasme, une perception de la réalité différente, et pourquoi pas un chemin différent vers la connaissance de soi ?
A cause des sciences trop rationnelles, nous oublions l’imaginaire…..
Que de richesses perdues ! Beaucoup d’entre nous ont perdu ces notions et cette approche de la vie, et pensent : les symboles, les mythes, spécificités du langage de l’imaginaire, ca sert à quoi ?
Cette spécificité ne renvoie pas à l’incohérence mais à une saisie originale de l'expérience assumant les contradictions qui sont en chacun de nous. Apprenons à repérer les traces des mythes et de rites anciens dans notre modernité, et interrogeons nous sur la place et le rôle du symbolique et du sacré dans notre culture apparemment absorbée par le progrès scientifique et le surdéveloppement économique.
Le judéo-christianisme n’impute t’il pas tous nos malheurs à une pomme dont la Bible ne parle même pas ! Quel est donc le sens mythique de ce fruit auquel la légende attribue la découverte de Newton ? Quel autre sens donner à cette autre pomme placée sur la tête du fils Tell ? Le vin possède un sens symbolique, non la bière, chacun en convient, mais comment l’expliquer ? La corrida et le mariage sont des rites, la fête de la musique en est-il un ? Les exemples de ce type foisonnent et leur interprétation enrichit notre compréhension du monde et de nous-mêmes ;
Il est clair que la rationalité ne constitue pas le seul vecteur d’interprétation de notre environnement. Coexistant avec cette approche respectueuse des principes de la logique classique, l’imaginaire informe aussi notre relation à nous-mêmes, à autrui et à la société. Découvrir les modalités de ce double jeu restitue à la compréhension de l’homme sa globalité et sa diversité.
L’étude de la nature, du fonctionnement et du rôle de la pensée mythique et symbolique permet de concevoir les liens et les différences entre les sociétés sans écriture et les civilisations complexes ; elle révèle aussi en l’individu moderne la présence d’un imaginaire archaïque conspirant avec une réflexion prosaïque ou scientifique.
La réflexion symbolique utilise aussi bien les mots, les images, que la musique ou la peinture .
La pensée symbolique permet d’aller dans toutes les directions......
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