mercredi 25 novembre 2009

La Liberté Intérieure

La liberté intérieure
Voila bien un sujet inépuisable, qui a fait parler tous les philosophes ; Epictète, et les Stoïciens, Descartes, Pascal, Rousseau, Kant, Jean Paul Sartre, en font leur sujet favori, dès qu’ils réfléchissent sur le bonheur, l’art d’être heureux, ou la méthode pour le devenir ; comme s’il fallait à l’homme ordinaire une méthode pour être heureux …., comme si l’on pouvait écrire un traité, un manuel pour acquérir le bonheur….
D’aucuns pensent plutôt que c’est un état d’être, que l’on naît joyeux, positif, optimiste et convaincant, ou au contraire triste, grognon et malheureux, que la liberté intérieure se vit et ne s’explique pas…
Cette liberté intérieure, qui est le propre de l’homme heureux, est un état que d’aucuns possèdent à la naissance et préservent, ou mieux, développent, et d’autres ignorent, ou perdent, en se laissant polluer par le éducations parentales, sociales, scolaires, philosophiques, religieuses ou morales.
Cette liberté intérieure serait elle la capacité d’être soi-même ? Et cette liberté d’être nous, manque souvent, surtout dans nos relations avec les autres.
Cette liberté correspond elle à l’idée qu’on se fait d’être bien dans sa peau, être à l’aise avec soi-même, qu’on soit seul ou pas, est ce celle qui permet d’oser être soi-même, tout le temps, avec les personnes qui ont de l’importance à nos yeux ?
Chacun aspire t’il à cette liberté intérieure ?
Quel chemin suivre pour conquérir notre liberté intérieure ?
Réponse possible : bien se connaître : Connais toi toi-même, et tu connaîtras l’univers et les dieux…Mais, bien se connaître, c’est surtout, s’accepter ; et s’accepter, c’est accepter ses émotions et ses besoins : le chemin pour gagner la capacité d'être libre passe par cette façon d'assumer ses sentiments et ses besoins. Nous avons plusieurs objections à accorder une telle place à nos émotions inconfortables et à nos besoins compromettants. Nous sommes plutôt tentés de croire que c'est en étant acceptés et aimés comme nous sommes, ou comme nous tentons de nous montrer qu'on bâtit la sécurité nécessaire pour nous sentir libre d'être nous-même. C'est avec cette conviction d'ailleurs qu'on s'acharne parfois à rechercher l'amour, l'acceptation, l'approbation, ou à se façonner une apparence destinée aux autres.
Cependant, même celui qui y parvient, ne réussit pas à s'accepter mieux ou à se sentir plus libre d'être lui-même. Tout l'amour du monde et toute l'acceptation des êtres chers ou estimés ne parviennent pas à nous transformer en personnes libres d'être elles-mêmes.
Contrairement à ce qui paraît logique à première vue, ce n'est pas le fait de recevoir ou de donner à l’extérieur l’image de soi que l’on souhaite, qui augmente notre solidité et notre liberté d'être, mais bien le fait d'oser être ce que nous sommes réellement. (Où l’on voit que nos hommes politiques sont enchaînés)En consentant à vivre mes émotions, à éprouver les besoins qu'elles sous-tendent et en étant expressif de ceux-ci, j’obtiens deux résultats importants. Non seulement je m’assume comme personne, mais en plus j'augmente mon estime de moi. C'est par ce chemin aussi que celui qui veut s'aimer davantage y parviendra car "l'amour de soi" est en fait une "considération de soi" qu'on gagne à force d'agir d'une façon estimable à nos propres yeux.
Savoir qui je suis, comment je suis, ce que je veux et ne pas tricher……est ce possible ? Je veux dire : est ce possible dans le monde des affaires, de la politique, des arts, dans mes relations avec l’autre, chaque jour, à chaque instant …. ? .…
Pour contribuer à la conquête de ma liberté, la qualité de mon expression est capitale: il faut que j'extériorise ce qui est réellement important et que j'ose m'impliquer en le faisant. Une telle expression génère en effet des émotions; je dois être "en contact" avec moi et me laisser vivre les émotions qu'elle déclenche. Et comme pour m'assumer il est nécessaire d'être moi devant les autres, il est indispensable aussi que je demeure sensible aux émotions et réactions des personnes face auxquelles je m'expose.
Il faut d'abord être ce que l'on est si on veut changer. Pour devenir intérieurement libre, il est nécessaire d'être en contact avec soi et de se donner la liberté d'être soi. Cela signifie d'abord de s'autoriser à être atteint par les choses et les personnes comme on l'est, donc d'avoir les émotions et les besoins que l'on a réellement. Cela signifie ensuite de se vivre ouvertement tel que l'on est, car la liberté d'être est illusoire si elle s'applique seulement en catimini. En d'autres termes je pourrais dire, "j'existe, donc j'ai le droit d'exister", "je ressens, donc j'ai le droit de ressentir", "j'ai tel besoin, donc j'ai le droit de l'avoir" car en fait, je suis le seul qui puisse m'octroyer ces droits et décider d'exister.
La liberté induit des choix. Qu'est-ce que le bon choix ? C'est une volonté d'action. Le bon choix est celui qui va vous aider à dépasser vos limites et qui va permettre à votre âme de s'exprimer pleinement.
En assumant nos choix, nous commençons à devenir les acteurs de nos vies. Posons nous donc la question : sommes nous libres ? Si, oui, de quoi et pour quoi ?
Concernant les grands thèmes du quotidien: l’amour, le travail, le bonheur, le temps..., sommes nous libres ? Ainsi pourrons-nous découvrir notre Maître intérieur qui, mieux que quiconque, saura nous guider vers l’accomplissement de notre liberté.

1 commentaire:

  1. Merci pour votre concours à m'aider à mieux comprendre ce qu'eset la liberté intérieure. C'est net et bien.Merci

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