La Danse macabre est un élément, le plus achevé, de l'art macabre du Moyen Âge, du XIVe au XVIe siècle. Par cette sarabande qui mêle morts et vivants, la Danse macabre souligne la vanité des distinctions sociales, dont se moquait le destin, fauchant le pape, l'abbé, le riche comme le pauvre , l'empereur comme le mendiant. On ne connaît pas sa fonction, mais, au XVe, et au début du XVIe siècle, ce thème sera peint sur les murs des églises et dans les cimetières d'Europe du Nord, sous forme de fresques, sous lesquelles figurent des textes poétiques, qui seront récités. Dessins et textes seront pour les prêtres un support pour expliquer et convaincre. Une autre hypothèse possible est la volonté de conjurer les épidémies. Ces "Dits"seront diffusés à travers l'Europe et colportés par les troupes de théâtre de rues.
Cette forme d'expression est le résultat d'une prise de conscience et d'une réflexion sur la vie et la mort, dans une période où celle-ci est devenue plus présente et plus traumatisante. Les guerres — surtout la guerre de Cent Ans — les famines et la peste, que représentent souvent les trois cavaliers de l'Apocalypse, ont décimé les populations.
Il fallait donc se préparer à bien mourir, c'est à dire en paix avec les autres, avec soi même et avec Dieu.
L'église de Meslay : Ce sont les fresques de la fin du 15ème siècle qui font tout l'intérêt de cette église. Elles représentent une ronde sans fin où s'affrontent morts et vivants mais dans laquelle seuls les morts dansent. Cette iconographie s'inspire d'un poème du 14ème siècle, dont les vers macabres s'expliquent par une époque très marquée par la guerre de Cent Ans et la Grande Peste :
Il y avait un dit par catégorie sociale; entre autres:
Cette forme d'expression est le résultat d'une prise de conscience et d'une réflexion sur la vie et la mort, dans une période où celle-ci est devenue plus présente et plus traumatisante. Les guerres — surtout la guerre de Cent Ans — les famines et la peste, que représentent souvent les trois cavaliers de l'Apocalypse, ont décimé les populations.
Il fallait donc se préparer à bien mourir, c'est à dire en paix avec les autres, avec soi même et avec Dieu.
L'église de Meslay : Ce sont les fresques de la fin du 15ème siècle qui font tout l'intérêt de cette église. Elles représentent une ronde sans fin où s'affrontent morts et vivants mais dans laquelle seuls les morts dansent. Cette iconographie s'inspire d'un poème du 14ème siècle, dont les vers macabres s'expliquent par une époque très marquée par la guerre de Cent Ans et la Grande Peste :
Il y avait un dit par catégorie sociale; entre autres:
Le dit du Mort à l'Abbé:
"Abbé, venez donc! Vous fuyez!
N'ayez pas la mine ébahie.
Convient il que vous fuyez la mort?
Combien l'avez vous haïe!
Dites donc adieu à l'abbaye
Qui gros et gras vous a nourri.
Vous pourrirez vite: chez la mort
Le plus gras est premier pourri."
"Abbé, venez donc! Vous fuyez!
N'ayez pas la mine ébahie.
Convient il que vous fuyez la mort?
Combien l'avez vous haïe!
Dites donc adieu à l'abbaye
Qui gros et gras vous a nourri.
Vous pourrirez vite: chez la mort
Le plus gras est premier pourri."
Le Dit des trois Vifs
Le Dit des trois femmes bavardant à la messe
Le Pape
Le Roi
Le Laboureur, l'enfant, l'usurier et l'ermite
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