Het ou Heth est la huitième lettre de l'alphabet hébreu. Elle trouve son origine dans une lettre de l'alphabet phénicien de laquelle découlent le êta (Η, η) de l'alphabet grec, le H de l'alphabet latin et le И de l'alphabet cyrillique. Heth, comme toutes les lettres phéniciennes, était une consonne. Cependant, les dérivés indo-européens qui en sont issus représentent une voyelle.
Le caractère protosinaïtique originel représente une barrière. Le mot hébreu חת signifie crainte.
Sa valeur numérique est 8.
Symbolisme
H'eth désigne une barrière qui sépare l'intérieur de l'extérieur. Cette barrière sert à délimiter la propriété, marquant la séparation entre les choses de valeurs et les choses saines. H'eth symbolise l'équilibre universel, c'est un réservoir d'énergie et de force vitale.
Cette huitième lettre symbolise : la culture, la nourriture, la réceptivité, l'énergie féminine, la frontière et la limite, la vie.
Origine
Dans son évolution, l'idéogramme du H'éith a primitivement représenté une fleur en forme de calice avec une queue ondoyante. Ensuite, le dessin d'une barrière ou d'une haie s'est clairement précisé, afin de symboliser un lieu clos ou déterminé. Il y a une certaine continuité avec le signe du Zayin, l'idéogramme précédent, car ce dernier, en tant que balance, permet de déterminer, de séparer et d'extraire des parties.
Chaque part devient une propriété que l'on clôture, selon la loi d'une société organisée. Ainsi, chacun peut posséder sa part du moment qu'il accepte que les autres puissent posséder la leur.Le dessin d'origine est comme un mur, une barrière, une clôture. La fermeture du signe est évidente et l'ouverture n'étant perceptible que vers le bas. On peut assimiler ce signe à une issue souterraine ou inférieure dans une muraille.
Signification
Dans la Bible, le mot est utilisé pour désigner la "bête", ceci en relation avec "h'ayoth", signifiant 'bêtes", mais plus littéralement 'vitalité".
H'eth doit être pris comme un caractère représentant un réservoir de vitalité.
Guématria
Le nombre 8 est celui du service divin par lequel on peut s'élever. Traditionnellement, le huitième jour est celui de la circoncision. 8 est l'univers en mouvement et en transformation, équilibré par les lois naturelles. Il y a dans le nombre 8, une notion de résurrection etd'éternité future. Le mot hébreu pour huit est "shmonah", qui contient la racine "shémén", l'huile et plus particulièrement l'huile d'onction.
La valeur pleine du nom H'eth est égale à 418, c'est aussi le nombre de 'h'atath", mot signifiant 'péché", ou désignant un "sacrifice expiatoire".
Le caractère protosinaïtique originel représente une barrière. Le mot hébreu חת signifie crainte.
Sa valeur numérique est 8.
Symbolisme
H'eth désigne une barrière qui sépare l'intérieur de l'extérieur. Cette barrière sert à délimiter la propriété, marquant la séparation entre les choses de valeurs et les choses saines. H'eth symbolise l'équilibre universel, c'est un réservoir d'énergie et de force vitale.
Cette huitième lettre symbolise : la culture, la nourriture, la réceptivité, l'énergie féminine, la frontière et la limite, la vie.
Origine
Dans son évolution, l'idéogramme du H'éith a primitivement représenté une fleur en forme de calice avec une queue ondoyante. Ensuite, le dessin d'une barrière ou d'une haie s'est clairement précisé, afin de symboliser un lieu clos ou déterminé. Il y a une certaine continuité avec le signe du Zayin, l'idéogramme précédent, car ce dernier, en tant que balance, permet de déterminer, de séparer et d'extraire des parties.
Chaque part devient une propriété que l'on clôture, selon la loi d'une société organisée. Ainsi, chacun peut posséder sa part du moment qu'il accepte que les autres puissent posséder la leur.Le dessin d'origine est comme un mur, une barrière, une clôture. La fermeture du signe est évidente et l'ouverture n'étant perceptible que vers le bas. On peut assimiler ce signe à une issue souterraine ou inférieure dans une muraille.
Signification
Dans la Bible, le mot est utilisé pour désigner la "bête", ceci en relation avec "h'ayoth", signifiant 'bêtes", mais plus littéralement 'vitalité".
H'eth doit être pris comme un caractère représentant un réservoir de vitalité.
Guématria
Le nombre 8 est celui du service divin par lequel on peut s'élever. Traditionnellement, le huitième jour est celui de la circoncision. 8 est l'univers en mouvement et en transformation, équilibré par les lois naturelles. Il y a dans le nombre 8, une notion de résurrection etd'éternité future. Le mot hébreu pour huit est "shmonah", qui contient la racine "shémén", l'huile et plus particulièrement l'huile d'onction.
La valeur pleine du nom H'eth est égale à 418, c'est aussi le nombre de 'h'atath", mot signifiant 'péché", ou désignant un "sacrifice expiatoire".
La valeur de la lettre H'et est huit. Sur le plan de l'espace, huit correspond aux coins du cube, aux huit degrés de l'escalier du Temple (7 marches soit 8 degrés)et aux huit tables des Sacrifices. Sur le plan temporel, le huitième jour a passé un shabat et contient un "plus": cette réserve de souffle permet d'allumer le chandelier, de circoncire le nouveau-né et de parvenir au Discernement, en parcourant l'Arbre de Vie, à partir de l'attribut du Royaume.
Kabbale
D'après la Qabalah, le signe H'et est la voie d'entrée dans les secrets de la Torah, mais aussi une issue possible! On peut assimiler ce signe à l'association des deux lettres précédentes, Waw et Zayin, accolées par une pointe au sommet: c'est alors la réalisation de l'unité par le masculin (Waw) et le féminin (Zayin), la jonction au sommet étant le dais nuptial. Le divin plane au-dessus du couple comme un aigle protège ses aiglons dans leur nid, sans les toucher, de crainte de les blesser ou de les heurter.
Le sceptre et le crochet rassemblés sont également des images de la dualité et sont des symboles de l'Egypte ancienne, des deux pouvoirs du pharaon, temporel et spirituel.
H'et peut s'écrire avec un Taw ou un Teth (h'eth). Avec un Taw, H'et annonce "h'ay", le vivant et "hayah", la vie, qu'elle soit matérielle, spirituelle ou essentielle. Avec le Teth, H'eth devient le péché, la faute. H'eth est alors la nuit opaque, la chaleur de l'obscurité, la pure matérialité ouverte vers le bas.
Eve ou "h'awah", est la mère de tous les vivants. Son nom peut s'écrire h'et-waw-hé, avec un signe H'et lié à un signe Hé. Eve est à la fois "la vivante" et "le souffle de vie". Il peut s'écrire aussi avec un h'éth, Eve ayant transgressé l'interdit du discernement entre le bien et le mal. La vie matérielle ne peut se réaliser sans transgression, sans fracture (H'eth); mais sans le souffle du Hé, il n'y a pas de possibilité de retour, ni de rédemption.
Associée au signe Mém, les eaux, cette lettre donne "h'om", la chaleur. Suivant qu'il s'agit de H'et, avec un Taw ou de H'eth avec un Teth, cette chaleur est la miséricorde et le réconfort ou l'instinct destructeur. L'épée "h'oreb" peut se décomposer en H'eth et "rab", c'est à dire beaucoup de péché. Mais la lettre H'et de l'amour "h'ibah" donne la vie au foyer, l'énergie intérieure qui rayonne.
Eminemment duelle, la lettre h'et est un portique d'union des contraires et des complémentaires. Ce signe incarne à la fois la vie, le péché et la miséricorde. De ce fait, il a donné aussi la Sagesse .(h'okhmah).
Kabbale
D'après la Qabalah, le signe H'et est la voie d'entrée dans les secrets de la Torah, mais aussi une issue possible! On peut assimiler ce signe à l'association des deux lettres précédentes, Waw et Zayin, accolées par une pointe au sommet: c'est alors la réalisation de l'unité par le masculin (Waw) et le féminin (Zayin), la jonction au sommet étant le dais nuptial. Le divin plane au-dessus du couple comme un aigle protège ses aiglons dans leur nid, sans les toucher, de crainte de les blesser ou de les heurter.
Le sceptre et le crochet rassemblés sont également des images de la dualité et sont des symboles de l'Egypte ancienne, des deux pouvoirs du pharaon, temporel et spirituel.
H'et peut s'écrire avec un Taw ou un Teth (h'eth). Avec un Taw, H'et annonce "h'ay", le vivant et "hayah", la vie, qu'elle soit matérielle, spirituelle ou essentielle. Avec le Teth, H'eth devient le péché, la faute. H'eth est alors la nuit opaque, la chaleur de l'obscurité, la pure matérialité ouverte vers le bas.
Eve ou "h'awah", est la mère de tous les vivants. Son nom peut s'écrire h'et-waw-hé, avec un signe H'et lié à un signe Hé. Eve est à la fois "la vivante" et "le souffle de vie". Il peut s'écrire aussi avec un h'éth, Eve ayant transgressé l'interdit du discernement entre le bien et le mal. La vie matérielle ne peut se réaliser sans transgression, sans fracture (H'eth); mais sans le souffle du Hé, il n'y a pas de possibilité de retour, ni de rédemption.
Associée au signe Mém, les eaux, cette lettre donne "h'om", la chaleur. Suivant qu'il s'agit de H'et, avec un Taw ou de H'eth avec un Teth, cette chaleur est la miséricorde et le réconfort ou l'instinct destructeur. L'épée "h'oreb" peut se décomposer en H'eth et "rab", c'est à dire beaucoup de péché. Mais la lettre H'et de l'amour "h'ibah" donne la vie au foyer, l'énergie intérieure qui rayonne.
Eminemment duelle, la lettre h'et est un portique d'union des contraires et des complémentaires. Ce signe incarne à la fois la vie, le péché et la miséricorde. De ce fait, il a donné aussi la Sagesse .(h'okhmah).
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