Le Zodiaque est une ceinture de douze constellations qui traverse la voûte céleste, proche de l'écliptique, route apparente suivie par le Soleil, la Lune et les planètes de notre système solaire. Les constellations, ou signes, du zodiaque représentent, traditionnellement, les quatre éléments primordiaux : l'air, le feu, l'eau et la terre. Elles correspondent également aux plus anciennes constellations identifiées. En Asie, sur les rives du Tigre et de l'Euphrate vécut le peuple des Chaldéens qui parait s'être élevé le premier aux contemplations célestes. Du moins les plus anciennes données astronomiques que nous possédons viennent de lui.
Les observations, d'abord empiriques, poursuivies pendant des milliers d'années et perfectionnées graduellement, permirent aux Babyloniens des derniers siècles av. J.-C. d'arriver à des connaissances d'une étonnante exactitude scientifique, dont les Grecs ont tiré grand parti. Dans cette immense période, la manière de mesurer le temps a présenté des changements qu'il est encore difficile de suivre.
Les Chaldéens notèrent les mouvements des astres, dressèrent des tables, donnèrent des noms, et leurs observations codifiées formèrent le premier livre d'astronomie. Ils connaissaient non seulement les mouvements du soleil et de la lune, mais aussi ceux des cinq principales planètes, les éclipses, la précession des équinoxes, la division du cercle en trois cent soixante parties ou degrés, celle du degré en soixante minutes, de la minute en soixante secondes et de la seconde en soixante tierces. Les Chaldéens connurent le gnomon et le cadran solaire. Avec eux nous assistons à la création des bases du calendrier. La division de l'écliptique en douze parties égales constituant le zodiaque, et ses figures ou catastérismes, sont d'origine chaldéenne. (-800 av. J.-C. : première mention par les Chaldéens de la bande zodiacale (qui délimite la course apparente des planètes autour de la Terre) ; -500 av. J.-C. : le zodiaque est divisé par les Chaldéens en douze parties égales appelées « Signes ».)
Dans son mouvement annuel apparent, le soleil décrit une ligne sur la sphère céleste, appelée écliptique parce que c'est sur cette ligne que se produisent les éclipses. Si l'on prend de chaque côté de cette ligne huit degrés, on obtient une bande céleste de seize degrés de largeur découpée dans la voûte du ciel. Cette bande est parcourue, dans son milieu, par le soleil, et dans le reste de sa surface, par les planètes qui, en général, ne sortent pas de cette zone. Or, pour indiquer commodément l'endroit oû se trouvait le soleil dans cette région céleste, les astronomes chaldéens partagèrent la bande dans sa longueur en douze parties égales, ayant chacune un douzième, c'est-à-dire trente degrés de la sphère qui en a trois cent soixante. Ils donnèrent ensuite aux étoiles qui se trouvent dans chacune de ces douze parties des noms qui furent surtout des noms d'animaux, d'où son nom de zodiaque.
Ces noms tirent leur origine de ce qu'il y avait, dans les phénomènes du ciel et de la terre, de plus frappant au moment où le soleil était dans chacune des douze parties. Ainsi on appela Bélier, ou signe du Bélier ou astres du Bélier, la partie dans laquelle se trouve le soleil à l'époque où naissent les agneaux ; astres du boeuf ou taureau ceux sous lesquels il était temps d'atteler cet animal à la charrue pour labourer la terre; astres du cancer ou de l'écrevisse ceux sous lesquels le soleil, parvenu au milieu de l'année, commençait à rétrograder, comme l'écrevisse qui marche à reculons ; astres du lion ceux où cet animal se montrait près des villes ; astres du Verseau, la saison des pluies ; astres de la balance ceux auxquels les jours égalent les nuits ; du sagittaire le moment de faire la chasse aux bêtes féroces, etc.
Les plus anciens zodiaques plaçaient en tête le signe du taureau. C'était le signe équinoxial depuis l'an 4300 environ avant notre ére; il l'a été jusqu'en 2150 av. J.-C.
C'est probablement à cette première époque que les contemplateurs du ciel ont dressé la carte du zodiaque, car dans les anciens mythes religieux, le taureau est associé à l'oeuvre féconde du printemps, qui ramène, avec l'action du soleil sur la terre, le retour de la végétation et des fruits. L'équinoxe de printemps arrivait en effet dans le signe du taureau à cette époque antique. En vertu de la précession des équinoxes, il arrive successivement dans tous les signes, en une période d'environ 25000 à 26000 ans. A partir de l'an 2150 avant notre ére, l'équinoxe de printemps a eu lieu dans le signe du bélier. Depuis le premier siècle de notre ère jusqu'à aujourd'hui, c'est dans le signe des poissons. Il passera bientôt dans le verseau.
Les observations, d'abord empiriques, poursuivies pendant des milliers d'années et perfectionnées graduellement, permirent aux Babyloniens des derniers siècles av. J.-C. d'arriver à des connaissances d'une étonnante exactitude scientifique, dont les Grecs ont tiré grand parti. Dans cette immense période, la manière de mesurer le temps a présenté des changements qu'il est encore difficile de suivre.
Les Chaldéens notèrent les mouvements des astres, dressèrent des tables, donnèrent des noms, et leurs observations codifiées formèrent le premier livre d'astronomie. Ils connaissaient non seulement les mouvements du soleil et de la lune, mais aussi ceux des cinq principales planètes, les éclipses, la précession des équinoxes, la division du cercle en trois cent soixante parties ou degrés, celle du degré en soixante minutes, de la minute en soixante secondes et de la seconde en soixante tierces. Les Chaldéens connurent le gnomon et le cadran solaire. Avec eux nous assistons à la création des bases du calendrier. La division de l'écliptique en douze parties égales constituant le zodiaque, et ses figures ou catastérismes, sont d'origine chaldéenne. (-800 av. J.-C. : première mention par les Chaldéens de la bande zodiacale (qui délimite la course apparente des planètes autour de la Terre) ; -500 av. J.-C. : le zodiaque est divisé par les Chaldéens en douze parties égales appelées « Signes ».)
Dans son mouvement annuel apparent, le soleil décrit une ligne sur la sphère céleste, appelée écliptique parce que c'est sur cette ligne que se produisent les éclipses. Si l'on prend de chaque côté de cette ligne huit degrés, on obtient une bande céleste de seize degrés de largeur découpée dans la voûte du ciel. Cette bande est parcourue, dans son milieu, par le soleil, et dans le reste de sa surface, par les planètes qui, en général, ne sortent pas de cette zone. Or, pour indiquer commodément l'endroit oû se trouvait le soleil dans cette région céleste, les astronomes chaldéens partagèrent la bande dans sa longueur en douze parties égales, ayant chacune un douzième, c'est-à-dire trente degrés de la sphère qui en a trois cent soixante. Ils donnèrent ensuite aux étoiles qui se trouvent dans chacune de ces douze parties des noms qui furent surtout des noms d'animaux, d'où son nom de zodiaque.
Ces noms tirent leur origine de ce qu'il y avait, dans les phénomènes du ciel et de la terre, de plus frappant au moment où le soleil était dans chacune des douze parties. Ainsi on appela Bélier, ou signe du Bélier ou astres du Bélier, la partie dans laquelle se trouve le soleil à l'époque où naissent les agneaux ; astres du boeuf ou taureau ceux sous lesquels il était temps d'atteler cet animal à la charrue pour labourer la terre; astres du cancer ou de l'écrevisse ceux sous lesquels le soleil, parvenu au milieu de l'année, commençait à rétrograder, comme l'écrevisse qui marche à reculons ; astres du lion ceux où cet animal se montrait près des villes ; astres du Verseau, la saison des pluies ; astres de la balance ceux auxquels les jours égalent les nuits ; du sagittaire le moment de faire la chasse aux bêtes féroces, etc.
Les plus anciens zodiaques plaçaient en tête le signe du taureau. C'était le signe équinoxial depuis l'an 4300 environ avant notre ére; il l'a été jusqu'en 2150 av. J.-C.
C'est probablement à cette première époque que les contemplateurs du ciel ont dressé la carte du zodiaque, car dans les anciens mythes religieux, le taureau est associé à l'oeuvre féconde du printemps, qui ramène, avec l'action du soleil sur la terre, le retour de la végétation et des fruits. L'équinoxe de printemps arrivait en effet dans le signe du taureau à cette époque antique. En vertu de la précession des équinoxes, il arrive successivement dans tous les signes, en une période d'environ 25000 à 26000 ans. A partir de l'an 2150 avant notre ére, l'équinoxe de printemps a eu lieu dans le signe du bélier. Depuis le premier siècle de notre ère jusqu'à aujourd'hui, c'est dans le signe des poissons. Il passera bientôt dans le verseau.
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