XVe siècle. Parchemin. 63 ff. 340 sur 250 mm. Reliure damas. Archevéché de Rouen.
La légende de Saint-Romain et la Gargouille
Il y avait, dans les marécages qui bordaient la Seine, un épouvantable monstre qui dévastait les environs et que les rouennais terrorisés avaient appelé La Gargouille. Lorsque Saint Romain décida d'affronter la bête, la seule personne qui osa l'accompagner fut un condamné à mort. Le miracle se produisit : le monstre fut dompté par l'évêque et par sa croix, tenu en laisse avec une simple étole et ramené à Rouen par le condamné, qui par la même occasion venait de sauver sa vie. Quant à la Gargouille, on la brûla en place publique. Ce miracle donna lieu au « privilège de saint Romain » qui sauvait la vie d'un condamné tous les ans. Ce privilège disparut avec les autres la nuit du 4 août 1789...
Les Romains célèbres
Romain, Martyr à Rome (+ 258)
Romain d'Antioche , Diacre de Césarée, martyr à Antioche (+ 303)
Romain, prêtre (+ v. 380)
Romain, Abbé du Jura, frère de saint Lupicin (+ 460)
Romain, évêque de Rouen (+ 639)
Romain , Abbé à Druyes (6ème s.)
Romain de Ryazan,(+ 1270)
Romain d'Ouglitch, (+ 1285)
Romain, Moine au monastère de Ravanitza en Serbie (+ 1374)
Romain Sitko, prêtre et martyr (+ 1942)
Une mention particulière pour Saint Romain, Abbé du Jura, frère de saint Lupicin (+ 460)
Romain et Lupicin : Deux frères dont les cheminements spirituels et le caractère étaient fort différents, mais bien complémentaires. Plutôt que de s'opposer, ils unirent leurs différences, pour se rejoindre dans un même service de Dieu.
Romain avait trente cinq ans lorsqu'il quitta son Bugey natal, n'emportant avec lui que "la vie des Pères du Désert." Il prit son chemin vers l'Est, traversa de grandes forêts et finit par atteindre la Bienne. Il venait de trouver ce qui lui convenait: de la terre labourable, une fontaine, des arbres et du silence. Il vécut là quelques années comme s'il était dans le désert égyptien de la Thébaïde.
Puis des disciples vinrent à lui, si nombreux qu'il dût leur bâtir deux monastères distants de 12 kilomètres l'un de l'autre. Condat qui deviendra la ville de Saint Claude, et Laucone qui deviendra Saint Lupicin. Son frère en effet vint le rejoindre, mais attendit son veuvage. Romain garda la direction de Condat et confia Laucone à Lupicin.
Romain était indulgent, doux et patient. Lupicin, sévère et intransigeant. Cela composait un heureux mélange. Quand le relâchement s'introduisait à Condat, Lupicin reprenait les choses en main et rétablissait la discipline. Quand les moines de Laucone commençaient à se décourager de trop de rigueur, Romain devenait leur supérieur, les faisant dormir et manger davantage, leur rendant bonne humeur et santé.









Le 11 février 624 marque la rupture entre le prophète Mahomet et les tribus juives de Médine. Cette rupture va déboucher sur un combat à mort. Sensible à la théologie juive, le Prophète s'en inspire largement dans ses recommandations sur le jeûne et les interdits alimentaires relatifs au porc. Il adopte le calendrier lunaire des juifs, avec des mois réglés sur les cycles de la Lune. Il fixe le jeûne pendant le mois de Ramadan, qui coïncide avec le début de la révélation coranique mais aussi avec la fête juive de l'expiation. Et il prescrit à ses fidèles de se tourner vers Jérusalem pour la prière. Il n'empêche que trois des quatre communautés juives de Médine persistent dans leur refus de se convertir à la nouvelle foi. Ces juifs reprochent en particulier à Mahomet de détourner le sens des textes bibliques et osent même se moquer de lui. Le 11 février 624, une révélation divine enjoint à Mahomet et à ses disciples de modifier la prière rituelle : elle se fera désormais en se tournant non plus vers Jérusalem mais vers la pierre noire de la Kaaba , le sanctuaire des idolâtres de La Mecque. Au printemps 624, à l'approche d'une caravane particulièrement riche en provenance de Syrie, Mahomet décide de l'attaquer. Mais ses plans sont déjoués par un espion. Les Mecquois du clan des riches Koraïchites dépêchent une armée au secours de leur caravane. C'est la bataille du puits de Badr, qui voit la victoire des musulmans malgré leur infériorité numérique. À son retour triomphal de la bataille de Badr, Mahomet ordonne l'exécution de deux prisonniers mecquois qui s'étaient montrés particulièrement virulents à l'égard du Prophète et de ses disciples. Mahomet remarque par ailleurs que les juifs de Médine se sont tenus à l'écart de la bataille. Son dépit à leur égard n'en devient que plus grand. C'est ainsi que de nouvelles révélations divines l'amènent à remodeler le calendrier. Elles précisent en particulier que le jeûne musulman se pratiquera pendant le mois de ramadan, celui durant lequel se déroula la bataille de Badr. Les interdits alimentaires exprimés dans les révélations faites au Prophète restent quand à eux assez semblables à ceux des juifs. Le fossé se creuse entre les juifs de Médine et la communauté des croyants. Trahisons, violences et médisances alimentent la zizanie, malgré le code de bonne conduite établi lors de l'arrivée de Mahomet. Peu après la bataille de Badr, un incident met le feu aux poudres. Une ou plusieurs musulmanes sont molestées au marché par des juifs de la tribu des Banu-Kainuka. Échauffourée, meurtres de part et d'autre. Le chef de la tribu mise en cause refuse de payer l'amende réglementaire aux parents des victimes musulmanes. La tribu est assiégée par le Prophète et ses disciples et, au bout de deux semaines, contrainte de leur livrer ses immenses biens et d'émigrer. Un peu plus tard, le 21 mars 625, lors de la fameuse bataille d'Ohod entre Mecquois et Médinois, la deuxième tribu juive, celle des Banu-Nadhir, se voit reprocher de soutenir les habitants de La Mecque. Elle est chassée vers le nord après un long siège et une violente bataille contre les musulmans. Tandis que les musulmans poursuivent la guerre contre les Koraïchites de La Mecque, Mahomet s'irrite de plus en plus du manque de soutien des juifs de Médine à son égard. La crise arrive à son terme en 627, après la «bataille du fossé» qui met une dernière fois aux prises Mecquois et musulmans de Médine. Sorti vainqueur du siège, Mahomet décide d'en finir avec les juifs de la troisième et dernière tribu de Médine, les Banu-Kuraiza, qu'il accuse (ce qui est vrai) d'avoir soutenu les assaillants. Sur son ordre, les musulmans décapitent 600 à 700 hommes et les ensevelissent dans une grande fosse de la place du marché de Médine. Ils se partagent les biens de la tribu, ainsi que les femmes et les enfants. Le 21 mars 625, dans le désert arabe, le prophète Mahomet et sa petite armée de fidèles sont attaqués par plusieurs milliers d'hommes (de 3.000 à 10.000) venus de La Mecque. La bataille se déroule autour du mont Ohod, à cinq kilomètres au nord de l'oasis de Médine où s'abrite la première communauté musulmane. Les Mecquois sont commandés par Abu Sufyan. Celui-ci dirigeait la caravane qui avait été attaquée quelques mois plus tôt par les musulmans au puits de Badr et il avait juré aux Koraïchites de La Mecque de venger cet affront. Au mont Ohod, sa cavalerie met à mal les musulmans et le Prophète est lui-même blessé dans les combats. Croyant Mahomet mort, Abu Sufyan se retire sans tenter de prendre d'assaut l'oasis de Médine. Il rentre triomphalement à La Mecque. Mahomet, de son côté, profite du répit pour affermir son autorité sur Médine.


















Warren est le nom des terriers de lapins et de leurs dédales de galeries. Aux heures de pointe, les voyageurs ont deux minutes d’attente en moyenne entre chaque train. L’auteur du dédale a estimé qu’il fallait environ trois minutes pour le résoudre. N’oublions pas Tokyo, ville labyrinthe par excellence. Les croisements et les rues n’ont ni noms, ni signalisation. La ville juxtapose une suite de quartiers, d’escaliers, d’autoroutes empilés.


A ce stade il est amusant d'observer que le "Jeu de l'Oie" n'est pas un jeu anodin, mais est un pèlerinage sur un labyrinthe pour enfants, dans lequel la symbolique est la même. Avec ses embûches, ses pénalités et ses retours en arrière, c'est une façon d'apprendre aux jeunes, et parfois aux moins jeunes, les règles du "jeu" de la "Vie". Autre message laissé par La Tradition de nos anciens parmi d'autres jeux tels que celui de "la marelle" qui conduit de la terre au ciel, de l'enfer au paradis en passant par la croix.



La Terre est comparable à un corps humain et on peut reporter par analogie les méridiens de l'acuponcture chinoise aux méridiens que sont les rayons telluriques. Sur l'homme, ces rayons d'énergie sont appelés par les orientaux des nadis. Ils seraient la contre-partie étherique des systèmes nerveux. Ainsi notre corps serait vitalisé par ces nadis, et la maladie proviendrait souvent d'un déséquilibre des nadis : ceux-ci ne vitalisent plus les organes physiques de notre corps qui tombe malade. Cela implique bien sur que le rééquilibre de nos énergies vitales entraînerait un retour à la santé. Nous possédons beaucoup de nadis mais il en est 3 très importants : Sushumna, Ida et Pingala. Ces nadis sont parcourus par une énergie appelée Prana. Lorsque ces nadis se croisent de façon intense, il se forme des centres énergétiques : 7 majeurs où les nadis se croisent 21 fois et 21 mineurs où les nadis se croisent 14 fois. Ces 7 centres majeurs sont appelés Chakras :





Les chakras spirituels décrits dans le Kundalinî-yoga sont représentés par des fleurs de lotus et marquent, sur le corps vital de l'homme (prânamaya-kosha), les étapes de la progression de la Kundalinî le long des nâdi (canaux), sushumna (canal central parasympathique), ida (canal sympathique gauche) et pingala (canal sympathique droit), qui relient entre eux les chakra (centres d'énergie). Les chakra sont aussi reliés par un circuit plus direct appelé merudanda.
